Être ou ne pas être aurignaciens ?… Telle est la question pour les Mégacéros de la grotte Chauvet - 08/11/14
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Résumé |
Au moyen d’une analyse stylistique (prenant en compte les dimensions, les conventions graphiques, la transcription des détails, le degré d’achèvement des figures et le bestiaire d’accompagnement du mégacéros) et en référence aux différents styles qui se succèdent au cours du temps comme établis par Leroi-Gourhan, il devient possible de réaliser une étude comparative de quarante-neuf représentations de mégacéros recensées dans l’ensemble de l’art des grottes ornées du Paléolithique supérieur. Le constat permet d’établir la présence chronologique du cervidé géant seulement à partir du Gravettien sur les parois des grottes en Espagne et en France avec une progression vers le naturalisme de sa facture au final du Solutréen à la transition avec le Magdalénien initial. Contrairement à l’opinion communément admise jusqu’à présent, le rendu des figures oscillerait, selon les partisans « d’une ère post-stylistique », d’un dessin abouti, bien qu’encore inachevé à l’Aurignacien, à une illustration plus sommaire au Gravettien, pour retrouver la qualité initiale au Solutréo-Magdalénien (7000 à 12 000ans plus tard) en retraçant des représentations pratiquement à l’identique. Il s’agirait là d’un unicum dans la préhistoire de l’art qui le rend peu plausible, tant il contreviendrait à toutes nos connaissances à son sujet.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
From a stylistic analysis (taking into account measures, graphic conventions, transcription of details, degree of achievement of the figures and the accompanying animals) and with reference to the different styles that follow on over time (as established by Leroi-Gourhan), it becomes possible to construct a comparative study of forty-nine figures of megaloceros taking the census of all the art of decorated caves in the superior Paleolithic. This report established the presence of the giant deer only from the Gravettian on the walls of caves in Spain and France with a progression towards naturalism of workmanship at the end of the Solutrean at the transition with the initial Magdalenian. Contrary to currently received opinion, the workmanship of the figures oscillates, according to the followers of a “post-stylistic era”, from an outgrowth drawing (although still unfinished) at the Aurignacian to a more summary illustration at the Gravettian, to find again the initial quality at the Solutrean-Magdalenian (7000 to 12,000 years later) sketching representations almost in the same way. It would be an “unicum” in the prehistory of art which gives it little plausibility, so it would be contravening all our knowledge about the subject.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Paléolithique supérieur, Art pariétal, Mégacéros, Stylistique, Chronologie
Keywords : Superior Paleolithic, Parietal Art, Megaloceros, Stylistic, Chronology
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Vol 118 - N° 3
P. 211-254 - juin 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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